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L'intérêt mal compris

 ·  ☕ 2 min de lecture  ·  🦊 Propositionjoe

À notre bon maître.

Il y a quelques jours je suis tombé sur un papier du camarade Genma qui a commis une vraie hagiographie à propos de son patron. On a le droit d’avoir des amis, ou d’avoir peur pour son boulot; mais la politique est question de conviction, de débat d’idées… Et certainement pas d’allégeance, ou de passion morbide.

Mon papier s’essayera donc d’aider l’un des plus ancien bloggeur à dépasser le stade anal dans sa relation avec son chefaillon. Conscient que ma boutique pèse sans doute peu face au personnage, je me sens néanmoins le devoir d’essayer de ne pas perdre un flux rss.

Cher Genma
On ne vote pas pour des hommes
On vote pour des idées,
Ou plutôt on vote pour des hommes qui portent des idées,
Et les idées ne planent pas dans le ciel,

Bien au contraire,
Elles sont toutes entières dans la tête des gens,
Certaines plus intensément que d’autres,
Et certaines sont plus concentrées dans certains groupes sociaux que certaines autres.

Tout dépendra de l’intérêt bien ou mal compris dudit groupe social.

Qu’un péquin de la classe moyenne s’imagine partager les mêmes problèmes que les amis de Macron me sidère.
Cela nous ramène en plein 19e siècle quand l’employé votait pour son bon patron, pour être bien vu, ou pour s’éviter “les problèmes”.

Les amis de Macron n’ont pas besoin des services publics.
Fermez les écoles, les hôpitaux, et ces “braves gens” continuerons d’être éduqués et soignés;
Comme ils l’ont, du reste, toujours étés, puisqu’ils ont les moyens.

Par contre, ils payeront moins d’impôt, voir plus du tout.

Tandis que toi lament-able macroniste, qui regarde “l’homme” et admire ses faits divers et gestes;
Tu te retrouveras bien dépourvu quand la loi Travail II et autres Joyeusetés seront venues.
Tu cotiseras pour ta santé, pour ta retraite, et tes enfants s’endetteront pour faire des études,

Alors oui il n’y aura plus de méchantes charges sociales mangeuses de bébés phoques,
Et tu seras alors libre,

Libre d’être inquiet de tous les risques de la vie,
Puisque dans la joie tu auras voté pour l’homme sympa/beau/jeune qui veut la mort de la sécurité-sociale.

Que tu votes pour un casseur, c’est ton droit;
Mais c’est nous qui nous allons payer pour les futurs dégâts.

Avec mes amitiés

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Propositionjoe
RÉDIGÉ PAR
Propositionjoe
Soyez résolus de ne servir plus et vous voilà libres, Étienne de La Boétie, Bricoleur militant.